Christine me raconte, lors d’un trajet que nous faisons ensemble, un pan de son histoire. Retraitée depuis plusieurs années, elle vit avec un mari mutique, sans envie. Ils ne partent jamais en vacances ensemble. Elle dit ne pas pouvoir le quitter, sa petite retraite l’en empêche, les biens en commun la maintiennent dans un confort matériel.
Christine souffre de fibromyalgie dont les symptômes (douleurs chroniques, grande fatigue, trouble du sommeil) sont invalidants. Elle suit un protocole médicamenteux pour tenir.
Christine est une femme en mouvement, s’occupe de nombreuses associations, s’investit à 100 % dans ses activités. On pourrait croire qu’elle est une chef d’entreprise. Christine a le sourire facile, le rire agréable.
Son enfance fut difficile. Sa mère ‘ne la regardait pas’. Son père était violent. Elle a été une enfant docile qui faisait tout pour satisfaire sa mère.
Christine dit leur avoir pardonné mais pense bien que sa fibromyalgie est lié a son enfance. Elle ajoute être très croyante.
Le pardon est un processus psychique qui, bien souvent, est un leurre quand la personne conserve en elle sa souffrance d’enfant. L’adulte qu’elle est, a pardonné intellectuellement mais l’enfant, en elle, souffre encore et s’exprime à travers la fibromyalgie. Ce sont avant tout des tensions psychiques qui s’installent dans le corps.
La représentation sociale de Christine est à l’image de ce qu’elle aimerait être. Christine n’est pas une personne joviale mais en souffrance. Elle fonctionne avec ce que Donald Winnicott a appelé le faux self.
Quelle est la solution pour Christine ?
Faire une thérapie qui parle à son enfant intérieur. Une thérapie qui l’aide à mettre des mots que ce qu’elle a vécu, à retrouver les émotions enfouies.
Vous pouvez vous en sortir, la thérapie/coaching que je propose va vous aider à redonner la main à l’enfant que vous avez été.
https://stephaniepriou.fr/?p=1671&preview=true
https://stephaniepriou.fr/votre-enfant-interieur-est-la-proue-de-votre-etat-emotionnel/