C’est vraiment quand j’ai commencé ma thérapie analytique que j’ai perçu à quel point j’avais besoin d’exprimer ce que je ressentais. J’avais par exemple un besoin irrépressible de faire du sport à m’en faire mal au dos. Mais du moment qu’il me faisait du bien psychologiquement, mon corps se devait d’être en capacité d’encaisser les chocs. Une rupture amoureuse à 27 ans a ébranlé tout mon édifice et je n’ai eu d’autres choix que de commencer une thérapie. Avec le recul, je dirais que c’était une chance tant elle m’a fait connaître ce que je ne percevais pas de moi-même et de mon histoire. Pendant cette thérapie, mon besoin créatif est devenu une nécessité. Par l’écriture, les crayons, le bricolage et la photo.
Je dirais que tout m’amenait à proposer une approche mêlant le coaching à la thérapie pour comprendre. Ma formation s’est focalisée sur ces 2 intérêts, d’abord en Histoire de l’art (diplôme maîtrise), puis en photographie dont j’ai fait mon métier de 25 à 45 ans: prof de photos pour adultes et enfants dans une association et photographe/vidéaste à mon compte.
Puis, l’année de 27 ans a été charnière: j’ai commencé un travail thérapeutique et j’ai découvert ma propre complexité dont je n’avais pas conscience. Les différentes expressions artistiques ont permis de la révéler et ainsi de mieux me comprendre.
J’ai alors suivi deux années de psychologie à la faculté. L’enseignement dispensé ne me convenait pas, il me semblait trop académique, scolaire. Je m’étonnais qu’on n’y parle que de Freud et de Lacan, et rien sur Françoise Dolto, Balint, Donald Winnicott ou les neurosciences. J’ai donc suivi une formation sur la pratique clinique et les arts-visuels (DESU) à la faculté de Paris 8. Je découvrais la connexion entre mes centres d’intérêts. Par ailleurs, un stage dans un Institut Médico Éducatif dont le public était en grandes difficultés, m’a confortée dans l’idée que la thérapie, la présence active, le coaching et la médiation artistique ont une place indéniable dans le mieux-être.
J’avais trouvé ma voie/x.